Un épisode de la Grande Guerre vu par les sociétés savantes

Souvent cantonnées à une analyse historique, qui dans leurs statuts ne devait pas évoquer les débats politiques ni les questions contemporaines, les sociétés savantes accompagnent un mouvement de fond qui après la seconde guerre mondiale participe à la patrimonialisation du conflit et de ses acteurs les plus divers.

La génération des poilus elle-même cherche à organiser une transmission qui peine à s'extraire des milieux Anciens combattants ; tandis que leurs enfants se lancent dans l'invention et l'édition de sources, notamment les récits, carnets et correspondance, dont le volume ne cesse de croître depuis la fin des années 1950.

Cf. l'édition du Journal d'Onézime Hénin, publié par la Société archéologique de Soissons, en son Bulletin de 1989-1993.